Franchement je suis sincèrement désolé que toute les personnes du reportage ne veulent pas faire un véritable reportage sur l'art du reborning.Que vous aurais pu expliquer de façon magnifique!<br /> <br /> et tous le monde aurais pu être conquis de cette art magique!que les collectionneuse et reborneuse veulent montrées.<br /> <br /> Blanche

Pour ma part j ai découvert les bébés reborn lors de cette émission. Je ne connaissais pas du tout et cette émission a déclenché chez moi le besoin de découvrir ces magnifiques bébés. Depuis l'émission je vais sur le web et découvre des nurseries, des termes rooting que je connais pas ; je suis en admiration sur la finesse, sur la vraisemblance avec les vrais bébés ; je n'imaginais pas celà possible ; j'ai envie d'en posséde un, mais sur les sites de vente il y en a des beaux et des moins beaux ! J'aurais préféré les voir en vrai ; je viens de découvrir ce site et vu tous vos messages de colère sur l'émission et je vous comprend, mais chaque collectionneur à ses raisons, qui remonte à loin ; moi c'est les éléphants ! respectons chacun ou chacune. En tout cas j'ai noté un rendez vous le 13 mars à Bagnolet où j'espère être émerveillée par ce que vous faites.<br /> A bientôt je l'espère

attention a qui vous vous adressez, et ce qui va etre retenu du reportage car on tourne vite à sa façon de dire ce qui n'est pas avec des sous entendus on aime le scandale et on a besoin de juger les autres, moi je suis artiste peintre et je m'intéresse aux reborning depuis ce reportage mais j'ai vu qu'ils essayaient de montrer que ceux qui adoptaient avaient un probleme FAUX car il y a plus de problemes dans les hopitaux prisons les rues des villes que pres des personnes qui ont envie de collectioner une poupée , on ne les abandonne pas dans seuls dans les autos ni à la SPA bref continuez votre travail de reborning est très beaux moi je suis un homme et je ne considère pas avoir de problèmes mais allez savoir comment la révélation sera prise si cela se savait mais je m'en fiche et j'aime l'art sous toutes ses formes <br /> amitié à tous bravo Noha

BONSOIR NATH<br /> <br /> J'ai voulu mettre un peu de recul avant de m'exprimer sur le reportage de SEPT à HUIT.<br /> <br /> Je suis une passionneé de reborn et j'attends d'ailleurs cette semaine une petite puce, née le jour de la st Valentin, qui s'appelle MAGAUX.<br /> <br /> Je ne comprends pas pourquoi ns rencontrons autant d'incompréhension envers notre passion.<br /> <br /> Quel est l'interet de courir derriere un ballon, de soulever tant de haine entre les supporters des équipes et d'engager de telles sommes d'argent? Ou se trouve le sport et la passion?<br /> Ceci est un exemple parmis tant d'autres.<br /> <br /> Regardez vs, vs qui ns critiquez. Rien ne vs fait battre votre coeur plus fort lorsque quelle<br /> chose vs plait?<br /> <br /> Notre sensibilité vs derrange, hé bien tanpis pour vs.<br /> <br /> Nous avons su conserver ou retrouver notre ame<br /> dans ce monde de brutes.<br /> <br /> A bon entendeur salut! et<br /> vive le reborning et bravo à toutes celles qui nous font réver.<br /> <br /> Continuez car nous ne nous lassons pas.<br /> <br /> Amitié à Toutes<br /> <br /> CHANEL

Bonjour à toutes les collectionneuses et créatrices de bébés reborn.<br /> J’ignore si mon post va être publié mais le débat me semble intéressant. Je suis la journaliste qui a réalisé le reportage diffusé sur TF1. Quelques commentaires par rapport à vos nombreuses réactions de déception.<br /> <br /> 1 : Ce n’est pas le reportage qui a créé les réactions de rejet que les bébés reborn suscitent chez certaines personnes. C’est le phénomène lui-même. Ces réactions de rejet existent depuis que ce phénomène est apparu en France et les reborneuses ont été les premières à nous en parler en se faisant l’écho de telles réactions dans leur entourage. S’exposer dans un reportage, c’est donc nécessairement s’exposer aussi aux réactions des gens que ce loisir créatif dérange. En tant que journalistes, nous ne pouvions pas occulter cette polémique, c’aurait été malhonnête de ne pas en parler. Il est d’ailleurs intéressant de constater que nous avons aussi reçu quelques réactions qui nous disent qu’au contraire, nous aurions été beaucoup trop complaisants avec le reborning, que nous aurions été trop « tendres » avec vous, que nous faisons votre publicité, et j’en passe ! Numériquement parlant, il y a dans notre reportage davantage de passionnées de reborn qui s’expriment que de gens contre. Nous laissons largement la parole aux gens qui aiment le reborning et le défendent. Les réactions des gens dans la rue que nous avons diffusées sont plutôt surprises et amusées, plutôt « bon enfant ». Les gens y ont toujours le sourire aux lèvres. Nous n’avons pas diffusé les réactions qui étaient franchement hostiles, même si nous en avions recueillies.<br /> <br /> 2 : Pour ma part, je ne prends pas position concernant ces réactions de rejet. A l’évidence, pour de nombreuses personnes, collectionner ou créer des reborn n’est pas aussi anodin que de collectionner, par exemple, des soldats de plomb. Tout simplement parce qu’un bébé, surtout aussi réaliste, évoque le domaine de l’intime, la maternité, toutes sortes de notions quasi freudiennes. Car ces objets ressemblent, de façon très troublante, à un être vivant. Ce n’est pas le cas d’un tableau. L’univers des reborneuses (les termes « adoption », les certificats de naissance, etc…) fait aussi appel à des sentiments particuliers. Tout comme les messages des passionnées ; du genre : « J’ai bien reçu ma petite puce aujourd’hui par la poste, j’en ai les larmes aux yeux, merci pour tout le bonheur que nous donnent ces petits bouts, etc… (on ne parle pas ainsi d’un soldat de plomb, on n’ « adopte » pas un soldat de plomb, il n’y a pas de sites internets où des soldats de plomb sont à la recherche d’une « maman », où on annonce leur « naissance »…). Pourquoi ne pas s’interroger soi-même, reconnaître que ce n’est pas forcément une collection comme une autre (sinon elle ne susciterait pas certaines réactions violentes), admettre, comme d’ailleurs nous l’ont dit certaines, que ces poupées si réalistes répondent à un besoin quelconque, qu’une relation se crée avec elle ? C’est d’ailleurs parce qu’elles ressemblent à des êtres vivants que se crée une émotion qui plaît aux passionnées de reborn. Si cette émotion n’existait pas, les reborneuses à travers leurs blogs ne rencontreraient ni admiratrices, ni clientes. Quel mal à reconnaître le bonheur particulier que ça vous procure, puisque c’est l’évidence lorsqu’on pénètre votre univers ? Ca ne fait en effet pas de vous des « folles » pour autant : à aucun moment les personnes figurant dans le reportage n’étaient présentées comme telles. Vos réactions de déception sont d’ailleurs parfois contradictoires : vous déplorez que les reborn ne soient pas considérés comme des objets comme les autres mais en même temps, reconnaissez aussi que vous créez une relation spéciale avec eux. <br /> <br /> 3 : Toutes les reborneuses n’ont évidemment pas la même histoire que celles de Sophie, Julie, Katia, mais il se trouve que ce sont ces personnes là que nous avons filmées et ce que nous avons expliqué sur ces personnes est vrai. Le fait par exemple pour Sophie de ne pas avoir eu d’enfants ou pour Katia d’avoir eu six fils, même si évidemment l’amour qu’elle ressent pour ses enfants n’est pas en question (nous n’avons, heureusement, rien dit de tel !), joue un rôle dans leur passion. Je ne vois pas où est le problème que de le dire. Une nouvelle fois, il n’y a pas de honte à ça. Nous disons d’ailleurs bien dans le sujet que les passionnées sont avant tout des passionnées de « bébés ». Nous indiquons tout simplement concernant Sophie qu’elle n’a pas d’enfants, ce qui est une information objective, et même plus précisément, qu’elle n’a pas souhaité en avoir, selon ce qu’elle nous a indiqué. Ne pas évoquer la biographie de ces personnes aurait été malhonnête. Si nous avions tourné d’autres personnes, les histoires auraient été différentes.<br /> <br /> 4 : Par ailleurs, rien n’a été fait « à notre demande » : Sophie a décidé toute seule de promener son reborn dans un porte-bébé au Salon de la Rochelle. Certes, pour répondre notamment à Nathalie, elle l’amène dans un salon pour le montrer à d’autres copines passionnées, mais elle ne l’amène pas dans un sac en plastique, elle l’amène dans un « porte-bébé ». Ce n’est pas anodin comme objet, un porte-bébé et ce n’est pour autant pas dans le reportage quelque chose qu’on juge : on le constate, tout simplement. Concernant Julie, elle nous a indiqué qu’elle sortait de temps en temps avec les siens pour « tester la réaction des gens », et nous l’avons bien présenté comme tel, comme un « jeu », nous employons ce terme, puisqu’elle l’a elle même employé. Presque un « jeu de rôles ». Nous n’avons évidemment exercé aucun moyen de pression sur les personnes filmées pour qu’elles sortent avec leur reborn ou s’en occupent (comment aurions nous pu les forcer ? Soyons sérieux…). Lorsque Julie, par exemple, met son reborn dans un berceau en plastique et l’attache avec une ceinture de sécurité, c’est son choix, pas notre demande. Moi ça ne me gêne pas plus que ça : mon commentaire reste d’ailleurs très neutre à ce sujet. <br /> <br /> 4 : De façon plus concrète, concernant les déceptions de Julie : <br /> Nous avons diffusé l’intervention où elle explique qu’elle est avant tout intéressée par le côté « créatif du reborning et ses techniques artistiques », par rapport à son propre métier, convivial mais non créatif. L’aspect artistique est donc pleinement évoqué.<br /> Nous ne l’avons pas filmée « à son insu » au salon de La Rochelle : on voit bien que rien n’est fait en caméra cachée.<br /> Nous n’avons effectivement pas, comme le regrette Julie, évoqué « Belisa », « Sandrine », « Comeflo », etc… Parce que ces personnes n’apparaissent pas dans notre reportage et son donc inconnues pour la plupart des téléspectateurs. Elles n’auraient rien évoqué pour la plupart des téléspectateurs.<br /> Enfin, nous n’avons évidemment pas inventé l’histoire de la dame, Nadia, qui demande un double en reborn de son enfant disparu. Nous ne savions même pas que nous allions rencontrer ce cas chez Julie, cela s’est fait par hasard. Et cette dame nous a touchés. Elle est très émouvante. Son cas, que nous n’avions pas particulièrement cherché à rencontrer, est néanmoins représentatif, car beaucoup de reborneuses nous ont indiqué recevoir assez souvent des demandes de reproduction d’un enfant décédé. Nous prenons bien soin de finir le reportage en spécifiant que certains médecins pensent que les reborn sont utiles dans un travail de deuil. Et j’ajouterais que pour protéger cette dame des éventuelles réactions négatives, nous ne mentionnons même pas le fait qu’en revanche, d’autres psychiatres y sont hostiles.<br /> <br /> 5 : Pour réconforter tous les fans de Nathalie, je voudrais préciser que nous avons en effet tourné chez elle et avions initialement monté la séquence la concernant, mais que celle-ci a été coupée car le reportage était trop long par rapport à la durée qui nous est allouée pour la totalité de l’émission. Pourquoi couper cette séquence ? Tout simplement parce que dans notre ordre de montage, Nathalie arrivait après Katia (nous disions que certaines avaient fait du reborning leur métier à plein temps, en passant professionnelles, il y avait une sorte de progression) et que les images tournées chez Nathalie (rooting) ressemblaient donc à celles déjà vues chez Katia. J’en suis désolée, car Nathalie est talentueuse et ses interventions étaient pertinentes, je déteste moi-même qu’une des séquences tournées soit coupée, mais il nous a fallu faire un choix. De même pour une séquence tournée avec Sophie chez une de ses amies, qui était bien, mais un peu répétitive. Il n’est pas rare de ne pas diffuser tout ce qui est tourné. <br /> <br /> 6 : Concernant le bénéfice que se fait une reborneuse, les 200 euros indiqués par Katia semblent froisser beaucoup de gens mais c’est la réponse que nous faite Katia lorsque nous lui avons posé la question (réponse enregistrée, je suis même allée revérifier dans les rushes !). Peut-être que Katia avait mal compris notre question et si tel est le cas, je ne doute pas qu’elle saura rétablir la vérité auprès de ses clientes.<br /> <br /> 7 : Enfin, pour rendre peut-être un peu le sourire à certaines, figurez-vous que j’ai reçu plusieurs mails de reborneuses qui sont jalouses que nous ayons choisi de tourner la nurserie de Katia et qui m’écrivent « pourquoi n’êtes vous pas venue chez moi, vous m’aviez contactée aussi, qu’est ce que les bébés de Katia ont en plus des miens ? » (!). Et que surtout, le service téléspectateurs de TF1 croule sous les demandes de personnes qui ont découvert le reborning à travers le reportage et qui nous demandent des adresses de nurseries.<br /> Tout le monde n’a donc pas vu le reportage de la même façon et le fait qu’il fasse parler permet, pour le moins, de le faire connaître.<br /> <br /> Salutations à tous et particulièrement à Nathalie, Katia, Sophie, Julie… Par ailleurs très sympathiques.<br /> <br /> Elodie Pakosz